El enemigo «atípico» en las fuentes literarias antiguas relativas a los conflictos de finales de la República romana. Itálicos, esclavos y «fuera de la ley»
| Autor | Isaías Arrayás - Carlos Heredia |
| Cargo del Autor | Universitat Autònoma de Barcelona - Universitat Autònoma de Barcelona |
| Páginas | 325-248 |
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EL ENEMIGO «ATÍPICO»
EN LAS FUENTES LITERARIAS
ANTIGUAS RELATIVAS A
LOS CONFLICTOS DE FINALES
DE LA REPÚBLICA ROMANA.
ITÁLICOS, ESCLAVOS Y
«FUERA DE LA LEY»1
Isaías Arrayás Morales
Universitat Autònoma de Barcelona
Carlos Heredia Chimeno
Universitat Autònoma de Barcelona
A se reexionará sobre la imagen que ofrecen
las fuentes literarias antiguas de ciertos grupos marginados y dependientes que cau-
saron serios problemas a la República romana en sus últimos decenios, respecto a
los cuales no podía emitirse una declaración de guerra ni celebrarse un triumphus,
puesto que no se les consideraba enemigos legítimos (hostes). Así, existía una clara
diferencia entre lo que era una guerra ocial, un bellum, declarada contra enemigos
1. Trabajo realizado en el marco del proyecto HAR2013-41629-P (MICINN) y del grupo de
investigación SGR2014-1111 (AGAUR).
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Homme de son temps, Pline assume donc un certain nombre de changements
dans les comportements économiques, sociaux et culturels à condition qu’ils ne re-
mettent pas en cause le grand équilibre de la société romaine qui distingue libres
et non libres, citoyens et non citoyens, nobles et roturiers. Si cette sociologie tradi-
tionnelle est respectée, il est un homme tolérant, à même de concevoir des promo-
tions individuelles ciblées et utiles aussi bien à la société qu’à ses propres intérêts. Par
contre, il pourfend une ouverture incontrôlée des vannes de la citoyenneté, des fonc-
tions traditionnellement conées à l’aristocratie et des responsabilités publiques à des
individus qui remettent en cause le principe même de la sociologie romaine fondée
sur une société hiérarchisée et inégalitaire, ce qui n’empêche pas la commisération
et la reconnaissance de certains droits. Le respect de ces équilibres est la garantie
d’un bon fonctionnement social, d’ une société paciée et d’une économie aairiste,
spéculative et concurrentielle qui doit se fonder sur les clivages traditionnels. Il faut
reconnaître à Pline le Jeune la volonté d’avoir voulu s’adapter à certaines des muta-
tions de son temps, mais sa faiblesse réside sans doute dans l’illusion d’avoir voulu
renouer avec une sociologie traditionnelle en contradiction parfois avec une société
produisant de nouvelles relations entre les diérents groupes qui la constituent.
P J ?
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ment clef de la stratégie de redéploiement des investissements de Pline. Il ne fait pas
de doute que pour Pline, les mutations sont autant économiques que nancières. La
concentration de ses domaines dans le Picenum et peut-être même dans le Latium,
même si cette hypothèse à laquelle V.A.Sirago et R. Martin ont consacré de nom-
breuses pages, est contestée notamment par P.W. de Neeve et D. Kehoe, ne conduisent
pas Pline à abandonner les riches terres, paternelles et maternelles, du Nord de l’Ita-
lie, ni à concentrer ses investissements sur le seul capital foncier. De ce point de vue, il
n’est pas impossible que Pline, en societas avec certains de ses aranchis (Hermes, par
exemple) comme ocinatores99, investisse dans des activités comme la fabrication de
briques et peut-ê tre même d’amphores pour la diusion de son vin et de celui d’autres
propriétaires dans sa uilla in Tuscis100? Si tel était le cas, nous aurions un indice de la
diversication des investissements par Pline dans le cadre d’une vision intégrée de
l’économie de proximité avec des productions viticoles101 qui échappent aux aléas
climatiques et environnementaux102 et la fabrication de briques peut-être destinées
au marché urbain en plein essor103.
1989, 555-590 ; Id., “Allocation of Risk and Investment on the Estates of Pliny the Younger”, Chiron,
18, 1988, 15-42 ; D. Vera, “Dalla uilla perfecta alla uilla di Palladio: sulle trasformazioni del sistema
agrario in Italia fra Principato e Dominato”, Athenaeum, 93, 1 et 2, 1995, 189-211 et 331-356; R.
Martin, “Pline le Jeune et les problèmes économiques de son temps”, Revue des Études Anciennes,
69, 1967, 62-97 ; G. Galeazzo Tissoni, “Sul consilium principis in età traianea II. L’attività di Plinio
il Giovane in senato e la sua funzione di ‘portavoce’”, Studia et Documenta Historie et Iuris, 32, 1966,
129-152; R. Duncan-Jones, “e Finances of the Younger Pliny”, Papers of the British School at Rome,
33, 1965, 177-188; P. Merlat, “Pline le Jeune propriétaire foncier”, dans Hommages à L. Hermann,
Bruxelles, 1960, 522-540; V.A. Sirago, “La proprietà di Plinio il Giovane”, L’ Antiquité Classique, XXVI,
1957, 40-58 ; Id., L’ Italia agraria sotto Traiano, Louvain, 1958,250-273.
99. D.P. Kehoe, “e Early Roman Empire...”, op. cit., 561-562 ; J.-J. Aubert, Business Managers
in Ancient Rome: A Social and Economic Study of Institores, 200 B. C.-A. D. 250, 1994, Leiden,
217-244.
100. Sur la découverte de briques estampillées CPCS (Caius Plinius Caecilius Secundus), voir P.
Braconi, J. Uroz Sàez, “Il tempio nella tenuta di Plinio il Giovane in Tuscis”, d an s Eutopia, n. s. i,
1-2, 2001, 203-217; Eid., La Villa di Plino il Giovane a San Giustino. Primi risultati di una ricerca in
corso, Perugia, 1999; P. Braconi, “Paysage et aménagement: un domaine de Pline le Jeune (Italie)”,
dans M. Clavel-Lévêque (éd.), Cité et territoire, II, 1998, Paris, 155-165.
101. Plin., Epist., V, 6, 2; 7-12. C. Panella and A. Tchernia, “Produits agricoles transportés en
amphores : l’huile et surtout le vin”, dans L’Italie d’Auguste à Dioclétien, Rome, 1994, 145-165 ; A.
Carandini, “La villa romana...”, op. cit., 101-130.
102. C. Panella et A. Tchernia, “Produits agricoles transportés en amphores...”, op. cit., 183.
103. N. Morley, “e Early Roman Empire...”, op. cit., 577.
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